Un cri, une arme, le secret, de ces mille et une "elles", caché dans les entrailles de mon lipstick. C'est au son, de ma peau, de ma voix, de femme matriochka, fétichiste des battements aigus de l'amour. Que je hurle, ce "Oui" majuscule, pour vivre ces incendies, accidents de sentiments, tatoués à même les os. C'est l'âme d'un violoncelle, qui ne peut s'empêcher, de saigner sur le papier. Le murmure, d'un talon aiguille, en fuite au coeur d'une nuit sauvage. "Elle" est l'encens du soir, le rouge primitif de l'aurore, qui dévore toutes réalités. Ces points de suspension, qui caressent sans s'arrêter, les mille milliards de zones érogènes du mot "liberté".
Ma poésie, s'écrit comme des incantations religieuses, que je prononce à voix basse. Et que je contemple, lorsque la lune devient rose et que les nuits ralentissent. Des billets doux, mots d'amour furieux, les trémolos de silences anecdotiques et sacrés. Que je désire entendre, fleurir au creux de votre oreille. Ces itinéraires au sang chaud, de ma Neptune amoureuse. Lisez-moi à voix haute, car c'est comme ressusciter, un peu de mon rouge à lèvres, qui pleure, entre les pétales mouillés de mon coeur.
