« On aura ri aux éclats, dans les moments les plus lugubres, on aura réussi cela : jouer avec les ombres. Telles des enfants, esquissant des figures sur le plafond, qui oublieraient qu'une fois la lumière éteinte, seules dans le noir, elles seraient effrayées. » Des ombres s’insinuent doucement, s’infiltrent, se répandent et obscurcissent les cœurs, jusqu’à ce que l’obscurité de la chambre d’enfant devienne la toile de fond de l’esprit adulte. C’est par l’encre noire de la plume et le pigment ébène du pinceau que l’artiste extrait et exfiltre cette noirceur et ces névroses. Pourtant, parmi les tourments et la grisaille, se révèle parfois la lumière. Oscillant entre le clair et l’obscur, elle nuance les aspects imparfaits des êtres humains.